2013 - 2014
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Greffes et Double-peau
Ce travail questionne l'image corporelle et, d'une certaine façon, ma relation avec le regard des autres. Les parties de corps, surtout des visages, recouvertes de membranes texturées, se transforment en surfaces plus ou moins opaques ou translucides. Elles interrogent aussi, de façon ludique, mon désir de camouflage et symbolisent l’être enfermé et contenu dans une enveloppe (le sac) qui, bien que malléable, demeure malgré tout une prison de peau.
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Articulations et allégories
La série Articulation est composée de formes organiques, plus ou moins humaines, boursouflées et difformes qui représentent une partie de mon intimité et une certaine perception de mon image charnelle.
Les Allégories présentent des corps disparates, juxtaposés sur la surface de papier. Qu'elles flottent dans un environnement liquide ou aérien, ou qu'elles se tiennent immobiles et suspendues dans le vide, ces images détournent l'aspect représentatif du sujet par la nature du regard particulier qu'elles posent sur le monde. Elles sont des métaphores de l’identité, et questionnent la représentation du Moi.
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Le sac, l'écran, le tamis, le miroir
Du 9 octobre au 2 novembre 2014 à la Galerie d'art d'Outremont (Québec)
Une théorie développée par le psychanalyste Didier Anzieu[1] attribue à la peau quatre fonctions à la fois organiques et psychiques auxquelles correspondent quatre figurations : le sac, l’écran, le tamis, le miroir. Le sac aurait une fonction d’enveloppe contenante et unifiante de l’être, l’écran, une fonction de barrière protectrice, le tamis, une fonction de filtre des échanges et d’inscription des traces, et le miroir, une fonction de miroir de la réalité.
Les quatre artistes impliquées dans ce projet ont été frappées par le lien entre cette théorie et leur production récente, de sorte qu’elles ont décidé de se regrouper et de proposer une exposition axée sur le thème de la peau. Elles ont alors choisi de s’approprier chacune des fonctions allouées à la peau tout en demeurant fidèles à la démarche de création qu’elles poursuivent individuellement depuis plusieurs années.
[1] Didier Anzieu, Le Moi-Peau, Paris, Dunod, 1985, p.97.
Photographies de l'exposition: Guy L'Heureux
© Photographies: Louise Mercure (sauf mention d'un autre photographe)